Terry Pratchett: La Huitième couleur
D’emblée je dois préciser une chose : le monde de Pratchett n’a pas grand-chose à voir avec celui de Tolkien. Chez Pratchett, le monde est un immense disque qui repose sur les dos de quatre éléphants géants qui le transportent en se dirigeant, en une marche lente, vers l’infini. Nulle quête de l’anneau… mais une déroute incroyable qui entraîne Rincevent, un mage plutôt raté (il n’a jamais terminé son cours de magie à l’Université de l’Invisible) sur les chemins de ce monde incertain, voire périlleux. Accompagné de Deuxfleurs, un touriste naïf au bagage ambulant, Rincevent essaie de trouver un endroit tranquille pour installer ses pénates, fuyant l’incendie d’Ankh-Morpork… dans lequel il a une part de responsabilité. Bien entendu, sa route est parsemé d’embûches : des dieux et déesses, des trolls, des assassins et voleurs, des elfes, etc. Mais je renonce à vous raconter… tellement cette histoire est farfelue.
Le monde de Pratchett est à l’opposé de celui de Tolkien : il est tordu, baroque, hilarant… et je l’ai aimé autant que j’ai détesté celui de Tolkien. Pour conclure, si vous êtes un fan du Seigneur des anneaux, il est probable que vous ne le serez pas des Annales du Disque-monde.
La Huitième couleur constitue le premier volume de cette série qui en compte trente-neuf… Rédigé en 1983, il a fallu dix ans pour le rendre accessible aux lecteurs francophones. En effet, les éditions L’Atalante, qui diffuse maintenant toute la série en version ePub sans DRM (et à un prix fort raisonnable en plus) a entrepris de la publier en 1993.
Terry Pratchett, Les annales du disque-monde. 1. La huitième couleur. L'Atalande, c1983, 1996. Disponible sur toutes les plateformes et, sans DRM, à la librairie 7Switch.
Mise en ligne le 2015-02-12
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